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Pemex consolide sa reprise énergétique : avancées stratégiques et résultats de la première année

« En pratique, le secteur énergétique est le seul capable de transformer radicalement l’économie du pays dans un avenir proche. » — José Felipe Ocampo Torrea

Le secteur énergétique constitue à la fois le pilier et le levier du développement national.

De lui dépend la capacité du Mexique à répondre à ses besoins, à garantir sa souveraineté énergétique et à construire un avenir durable fondé sur la stabilité économique et le bien-être social.

En tant que Présidente de la Commission de l’Énergie au Sénat de la République, il est essentiel d’analyser les éléments clés de la Glosa du Premier Rapport de Gouvernement de la Présidente Claudia Sheinbaum Pardo, en particulier concernant le secteur des hydrocarbures.


 

Un processus de reprise structurelle

 

Après des années marquées par le désinvestissement, l’endettement et l’affaiblissement des entreprises énergétiques publiques — conséquence directe des politiques néolibérales — le Mexique a entamé un processus de reprise intégrale.

La réforme constitutionnelle de 2024 et le Plan Stratégique 2025–2035 ont transformé Pemex en un organisme public unifié, doté d’une indépendance technique, opérationnelle et de gestion, ainsi que d’un régime fiscal simplifié.

Cette nouvelle architecture institutionnelle renforce la souveraineté énergétique et permet d’avancer vers l’autosuffisance en hydrocarbures et en produits pétrochimiques.


 

Exploration et production : stabilité et nouvelles opportunités

 

Selon les données officielles au 27 octobre 2025 :

  • Pemex a stabilisé l’extraction d’hydrocarbures liquides à 1,645 million de barils par jour, avec un objectif de 1,8 million.

  • La production de gaz naturel s’élève à 3,687 milliards de pieds cubes par jour.

  • Le forage de 17 puits exploratoires a permis d’augmenter les réserves de 200 millions de barils équivalent pétrole.

  • Des études sismiques ont identifié de nouvelles opportunités, avec des ressources prospectives évaluées à 1,7 milliard de barils équivalent pétrole.

 

L’Institut Mexicain du Pétrole développe de nouvelles stratégies techniques, notamment une fracturation hydraulique non abrasive — différente de celle utilisée par les entreprises anglo-saxonnes durant la période néolibérale — qui permettrait une meilleure exploitation des gisements de gaz naturel de la Cuenca de Burgos, au nord-est du pays.

L’Institut a également découvert du lithium dans les émulsions de cinq puits pétroliers, une avancée significative pour la diversification énergétique du Mexique.


 

Raffinage et pétrochimie : une capacité accrue

 

Le Système National de Raffinage traite actuellement 1,05 million de barils par jour, ce qui représente une augmentation de 688 000 barils dans la production d’essence, de diesel et de kérosène.

Cette croissance a permis de réduire de 31 % les importations de combustibles.

Parmi les progrès notables :

  • 87 % d’avancement dans la cokéfaction de Tula

  • 74 % d’avancement dans la cokéfaction de Salina Cruz

  • La raffinerie Deer Park a traité 88 millions de barils de brut mexicain et renvoyé 32 millions de barils de produits finis vers le Mexique

 


 

Transition énergétique : les bases du futur

 

En alliance avec la Commission Fédérale de l’Électricité (CFE), Pemex développe des projets de cogénération représentant 2 400 mégawatts.

Parallèlement, l’entreprise met en œuvre des initiatives liées aux énergies renouvelables et aux carburants alternatifs, entièrement alignées sur l’agenda de décarbonisation de la Présidente Sheinbaum.


 

Finances solides et reconnaissance internationale

 

Pemex poursuit la mise en œuvre de schémas financiers élaborés conjointement avec le Secrétariat des Finances et le Secrétariat de l’Énergie afin de :

  • régler les dettes envers les fournisseurs,

  • améliorer le profil d’échéances,

  • optimiser le coût de la dette.

 

Ces efforts ont été reconnus par des agences de notation internationales, renforçant la position de crédit de l’entreprise et consolidant la confiance dans sa reprise.


 

Souveraineté énergétique : une vision d’État

 

Les avancées présentées consolident la souveraineté énergétique du Mexique et construisent le « deuxième étage » de l’autosuffisance, un élément indispensable même pour la sécurité nationale.

Le pays dépend de moins en moins de facteurs externes et renforce la capacité de l’État à servir le peuple.

Cette trajectoire honore l’héritage du Président Lázaro Cárdenas et de ceux qui, animés d’un profond nationalisme, fondèrent l’entreprise autrefois connue sous le nom de Petromex.

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⚡ Défendre l’Énergie : Une Souveraineté qui Nous Unifie

Par : Sénatrice Beatriz Robles Gutiérrez


 

« La plupart des problèmes de l’industrie pétrolière étaient déjà visibles quelques années seulement après sa naissance, quand — il y a plus d’un siècle — les cycles de pénurie et de surabondance, la volatilité des prix, les conflits entre producteurs et distributeurs, et la dépendance au transport ont émergé. Mais surtout, une question demeure : qui doit la contrôler ? »

Anthony Sampson, Les grandes compagnies pétrolières et le monde qu’elles ont façonné


 

🧠 Se souvenir pour mieux protéger

 

Ce texte est une invitation à la mémoire collective, un appel à raviver l’esprit de souveraineté non seulement chez les législateurs et les responsables politiques, mais aussi chez chaque citoyenne et citoyen. Comprendre notre passé énergétique, c’est aussi éviter de répéter les erreurs du passé.


 

🏦 Quand le pétrole mexicain fut mis aux enchères

 

Nous devons nous rappeler de ces moments sombres où les ressources naturelles du Mexique furent offertes au plus offrant. Un épisode emblématique fut lorsque notre industrie pétrolière fut promue dans les pages du Financial Times, le porte-parole du néolibéralisme global.

Cet acte symbolique ouvrait la voie à une libéralisation complète du secteur énergétique, permettant aux entreprises privées d’intervenir dans toutes les étapes de la chaîne : exploration, production, distribution.

Sous le prétexte de la « compétitivité », on a vidé la Constitution de son sens. PEMEX, l’entreprise nationale, a été marginalisée, bien qu’elle disposait du droit légal de contrôler les hydrocarbures au profit du peuple mexicain.

Les fameuses « rondes » ont permis à des compagnies étrangères — souvent les mêmes expropriées par Lázaro Cárdenas en 1938 — de spéculer en bourse. Parfois, le simple fait d’obtenir une licence d’exploration suffisait pour faire grimper leur valeur boursière, même sans jamais produire une goutte de pétrole.


 

🌊 Quand le profit passait avant les vies humaines

 

Dans le domaine de l’électricité, les dégâts furent aussi profonds. Pensons aux inondations qui ont touché le sud du pays. À cause de contrats signés avec des producteurs privés étrangers, les barrages ne pouvaient pas être libérés à temps, car cela aurait affecté les profits de ces entreprises. Des communautés entières ont été sacrifiées pour protéger des intérêts privés.


 

🇲🇽 Une nouvelle ère de souveraineté énergétique

 

Aujourd’hui, ces politiques d’abandon sont derrière nous. Le Mexique entre dans une nouvelle phase d’espoir et de dignité nationale. Grâce aux réformes constitutionnelles, nous avons réaffirmé le caractère public de PEMEX et de la CFE (Commission fédérale d’électricité), ainsi que la primauté de l’État sur le secteur énergétique.

Les lois adoptées par le Sénat témoignent d’un engagement fort :

  • La Loi sur les biocarburants

  • La Loi sur la géothermie

  • Des réformes au Fonds mexicain du pétrole

  • Des amendements à la Loi organique de l’administration publique fédérale

  • Et une simplification fiscale pour l’extraction et l’exportation de pétrole et de gaz

 

Chaque réforme est un vote pour le peuple mexicain. Elles redonnent sens à notre souveraineté et à notre avenir énergétique.


 

🔋 Pour une transition énergétique juste et durable

 

Soutenir la souveraineté énergétique ne veut pas dire refuser le progrès. Cela signifie orienter l’innovation vers le bien commun. Nous posons aujourd’hui les bases d’une transition énergétique juste et durable, qui rompt avec les modèles extractivistes du passé.

Nous avons rejeté la fracturation hydraulique, technique nocive pour l’environnement, et affirmons que nos ressources doivent servir à l’intérêt collectif, pas à l’enrichissement de quelques-uns.


 

❤️ Pour Querétaro et pour tout le Mexique

 

Chaque vote, chaque réforme, chaque débat au Sénat est conduit avec conscience et responsabilité. Ce travail ne bénéficie pas seulement à une région — comme Querétaro, que je représente — mais à toute la nation.


 

📚 Une sagesse intemporelle à retenir

 

« Et si nous avons cette grande richesse, et qu’elle appartient au Mexique, défendons-la toujours contre nos ennemis, qu’ils soient étrangers ou parmi nous. Car elle ne doit avoir d’autre destinée que d’être investie ici, pour le bien-être économique de tous les Mexicains. »

José Domingo Lavín, Petróleo


 

✊ En conclusion

 

L’énergie n’est pas un simple bien marchand. Elle est un pilier de souveraineté, un symbole d’identité nationale, et un levier de développement durable.

En défendant notre énergie, nous défendons notre peuple.

En affirmant notre souveraineté, nous construisons l’unité.

Et en reprenant ce qui nous appartient, nous assurons un avenir partagé et équitable.