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Compte à rebours pour la Coupe du Monde 2026 : Pourquoi l’Amérique du Nord deviendra la capitale du soccer mondial

Par : Équipe de rédaction | LYPmultimedios

Du 11 juin au 19 juillet 2026, tous les regards se tourneront vers l’Amérique du Nord alors que le Canada, le Mexique et les États-Unis accueilleront ensemble la Coupe du Monde de la FIFA, une première historique. Avec 48 équipes nationales, 104 matchs et 16 villes hôtes, le tournoi de 2026 sera le plus vaste jamais organisé, faisant de la région le centre névralgique du football planétaire.

1. Une coorganisation historique et un format élargi

C’est la première fois que la Coupe du Monde sera coorganisée par trois nations. Les États-Unis accueilleront la majorité des matchs, tandis que le Mexique et le Canada agiront comme partenaires clés. L’élargissement à 48 équipes introduit un nouveau format avec 12 groupes de quatre et un tour éliminatoire à 32 équipes, augmentant ainsi la portée globale du tournoi.

2. Infrastructures de classe mondiale

Les 16 villes hôtes (11 aux États-Unis, 3 au Mexique et 2 au Canada) disposent de stades ultramodernes. L’Estadio Azteca de Mexico accueillera le match d’ouverture, devenant le premier stade à héberger des matchs dans trois Coupes du Monde (1970, 1986, 2026). Aux États-Unis, des arènes comme le MetLife Stadium (finale), le SoFi Stadium (Los Angeles) et l’AT&T Stadium (Dallas) offrent des technologies de pointe. Le BMO Field de Toronto est en expansion pour atteindre les 40 000 places exigées par la FIFA, soulignant l’engagement canadien envers le développement du sport.

3. La montée en puissance du soccer

La popularité du soccer n’a cessé de croître en Amérique du Nord, surtout depuis la Coupe du Monde de 1994. La croissance de la MLS, la diffusion de la Premier League et l’engouement pour les équipes locales ont consolidé une base de partisans fidèles. Des villes comme Kansas City ou Philadelphie (qui accueillera six matchs) incarnent cette passion. La diversité culturelle et l’intérêt croissant pour le sport chez les jeunes renforcent cette dynamique.

4. Retombées économiques et culturelles

L’événement devrait générer des milliards en revenus pour les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et des affaires locales. Le Canada, en hébergeant pour la première fois une Coupe du Monde masculine, verra son profil sportif rehaussé. Le tournoi coïncidera également avec le 250e anniversaire des États-Unis, créant un contexte festif unique. Les cultures locales enrichiront l’expérience des supporters du monde entier.

5. Organisation stratégique et visibilité mondiale

Le tirage au sort des groupes se tiendra le 5 décembre 2025 au Kennedy Center à Washington, D.C., un événement prestigieux mettant en lumière la région. Un tournoi de qualification final en mars 2026 déterminera les deux dernières places. Les pays hôtes seront placés dans les groupes A (Mexique), B (Canada) et D (É.-U.), assurant une forte visibilité locale et internationale.

6. Défis et préoccupations

Des questions logistiques, comme les retards de visa ou les tensions politiques, soulèvent certaines inquiétudes. Toutefois, l’expérience régionale en matière d’événements majeurs, illustrée par le succès de la Coupe du Monde des Clubs 2025, rassure les observateurs. L’absence de capitales comme Washington ou Ottawa parmi les villes hôtes a également fait débat, mais la FIFA a misé sur des stades adaptés au soccer.

7. Équipes qualifiées et narrations émergentes

En date d’août 2025, 13 équipes sont qualifiées, dont de nouveaux venus comme la Jordanie et l’Ouzbékistan. Le format élargi garantit une représentation élargie de toutes les confédérations. Des vedettes comme Erling Haaland ou Lionel Messi (probablement pour sa dernière Coupe du Monde) attireront l’attention mondiale. L’équipe masculine américaine, attendue au tournant, devra briller sur son propre territoire.

Conclusion

La Coupe du Monde 2026 fera de l’Amérique du Nord le cœur battant du soccer mondial. Grâce à sa coorganisation unique, ses infrastructures modernes, sa culture sportive en expansion et son impact économique, la région est prête à offrir un tournoi inoubliable. Ce rendez-vous planétaire consacrera définitivement le continent comme pilier de l’avenir du football.

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L’économie des animaux de compagnie en Amérique du Nord : un marché de plusieurs milliards au Mexique, aux États-Unis et au Canada

Par : Rédaction | LYPmultimedios

En Amérique du Nord – qui englobe le Mexique, les États-Unis et le Canada – les animaux de compagnie ne sont plus de simples compagnons, mais des membres de la famille à part entière, moteurs d’une industrie florissante. En 2024, les dépenses en soins pour animaux ont atteint 159,5 milliards $ US, dominées par les États-Unis (152 G$), suivis du Canada (4,9 G$) et du Mexique (2,6 G$). En 2025, ce marché devrait atteindre 165,6 milliards $, propulsé par l’humanisation des animaux, une adoption croissante et la demande de produits et services haut de gamme.

Un marché en croissance

 

Aux États-Unis, les dépenses se répartissent comme suit : 66,9 G$ pour la nourriture et les gâteries, 39,1 G$ pour les soins vétérinaires, 32 G$ pour les fournitures et médicaments en vente libre, et 12,6 G$ pour d’autres services comme le toilettage ou la pension. Environ 70 % des ménages américains possèdent au moins un animal.

Au Canada, l’accent est mis sur les aliments premium et les soins vétérinaires, avec 3,89 G$ dépensés en nourriture pour animaux en 2024. Environ 38 % des foyers ont un chien et 37 % un chat.

Au Mexique, le marché de la nourriture pour animaux représente 85 % du total. La croissance annuelle y est estimée à 9,1 % jusqu’en 2028, en particulier chez les jeunes urbains. Plus de 54 % des foyers possèdent un chien.

Les moteurs de cette industrie

 

Des animaux perçus comme des enfants

Aux États-Unis, 97 % des propriétaires considèrent leurs animaux comme des membres de la famille. Cette tendance est encore plus forte au Canada (98 %), et elle progresse rapidement au Mexique, où la demande d’aliments spécialisés et d’assurances pour animaux est en hausse.

Résilience économique

Malgré l’inflation, les dépenses restent solides : 77 % des Américains ne changent pas leurs habitudes d’achat pour animaux. Au Canada, les dépenses continuent d’augmenter malgré la hausse des prix. Au Mexique, si 63 % recherchent des options économiques, le segment haut de gamme connaît une croissance à deux chiffres.

Les jeunes générations en tête

Les milléniaux et la génération Z sont les plus gros consommateurs. Aux États-Unis, la Gen Z représente 20 % des ménages avec animaux en 2024 (hausse de 43,5 %). Au Canada, les milléniaux représentent un tiers des propriétaires. Au Mexique, l’urbanisation et la hausse des revenus favorisent l’adoption chez les jeunes adultes. Ces générations privilégient les produits premium et technologiques (alimentation naturelle, gadgets, suivi connecté).

Tendances régionales

 

Les préférences varient : New York, Seattle et Toronto dominent en services spécialisés. Au Mexique, Monterrey et Mexico mènent la croissance. Les produits biologiques et durables attirent de plus en plus les consommateurs des trois pays.

Impact économique

 

Le secteur génère un impact économique majeur :

  • États-Unis : 303 G$ en 2023 et 2,78 millions d’emplois.

  • Canada : exportations de nourriture vers les États-Unis de 1,2 G$.

  • Mexique : marché du toilettage en route vers 620 M$ d’ici 2033.

 

Défis et perspectives

 

L’inflation reste un défi : le prix unitaire des aliments aux États-Unis passera de 2,85 $ à 2,93 $ en 2025. Toutefois, l’adoption du commerce électronique (CAGR de 6,58 % aux États-Unis jusqu’en 2030) et l’intérêt croissant pour des alternatives comme les protéines d’insectes ou les wearables révolutionnent le marché.

Conclusion

 

L’économie des animaux de compagnie en Amérique du Nord reflète un lien émotionnel profond. Avec une dépense estimée à 165,6 milliards $ US en 2025, elle ne cesse de croître. Des croquettes haut de gamme aux solutions connectées, les propriétaires investissent dans le bien-être de leurs compagnons, faisant de cette industrie un pilier économique et culturel dans la région.

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Relocalisation au Mexique : une opportunité historique ou une fenêtre qui se referme?

Par : Rédaction | LYPmagazine

Dans un monde secoué par les tensions géopolitiques, les perturbations logistiques et les guerres commerciales, le Mexique semble mieux placé que jamais. La stratégie de « nearshoring » — soit la relocalisation de chaînes de production près des marchés clés — a propulsé le pays sous les projecteurs. Grâce à sa proximité géographique avec les États-Unis, ses accords commerciaux solides et une main-d’œuvre compétitive, le Mexique apparaît comme un choix stratégique pour les entreprises cherchant à réduire leurs coûts, leurs délais de livraison et leur exposition aux risques mondiaux.

Entre 2024 et 2025, les investissements directs étrangers (IDE) liés au nearshoring ont atteint des niveaux historiques. Plus de 150 projets ont été lancés, représentant des flux de capitaux estimés à plus de 35 milliards de dollars américains. Des États comme Nuevo León, Chihuahua et Coahuila mènent la course, portés par les secteurs de l’automobile, de l’électronique et de la fabrication légère.

Cette dynamique a été renforcée par le Décret sur le Nearshoring, entré en vigueur en janvier 2025, qui offre des incitatifs fiscaux aux entreprises étrangères. Le secteur privé a accueilli favorablement cette initiative, y voyant une réponse stratégique à la réorganisation des chaînes d’approvisionnement mondiales, notamment le retrait progressif de la Chine.

Mais cet optimisme s’accompagne de sérieux défis. Le Mexique ne capterait actuellement que 10 % de son potentiel dans cette vague de relocalisation. Le pays fait face à des problèmes structurels : pénuries d’énergie et d’eau, inquiétudes en matière de sécurité, et manque de confiance institutionnelle, alimenté par des réformes controversées comme celle du système judiciaire.

En l’absence d’une stratégie industrielle fédérale cohérente, le risque est que d’autres pays comme le Costa Rica ou le Panama prennent de l’avance. Le manque de main-d’œuvre qualifiée, les tensions commerciales et la fragilité des infrastructures pourraient affaiblir la position du Mexique comme pôle logistique nord-américain.

Selon le Boston Consulting Group, si les goulets d’étranglement sont résolus, le pays pourrait attirer jusqu’à 60 milliards de dollars américains supplémentaires d’ici 2026. Mais cela exigera des mesures urgentes : renforcer les infrastructures, améliorer la formation professionnelle, assurer l’état de droit et établir une vision économique à long terme.

Aujourd’hui, le nearshoring n’est plus une tendance, c’est une nécessité. Dans une économie mondiale instable, la résilience des chaînes d’approvisionnement est cruciale. Le Mexique est bien positionné — mais sans action rapide et concertée, il pourrait rater l’opportunité économique la plus importante de la décennie.

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L’Amérique du Nord sous tension : Alliance stratégique ou fragmentation géopolitique ?

L’Amérique du Nord, composée du Mexique, des États-Unis et du Canada, représente une région économique et géopolitique étroitement interconnectée, avec un PIB combiné de plus de 30 000 milliards de dollars et un accord commercial clé : l’ACEUM (USMCA/T-MEC). En août 2025, la région fait face à des tensions croissantes, provoquées par les politiques protectionnistes des États-Unis sous la présidence retrouvée de Donald Trump, revenu au pouvoir en janvier 2025 après sa victoire aux élections de 2024. Ces tensions se traduisent notamment par l’imposition de droits de douane au Mexique et au Canada, aggravant des problèmes internes tels que l’inflation, la migration et l’insécurité.


 

1. États-Unis

 

Situation politique actuelle :

Donald Trump est le 47ᵉ président (deuxième mandat non consécutif), avec JD Vance comme vice-président. Son administration applique des politiques de type « America First » par le biais de décrets sur l’immigration, la santé mondiale et les tarifs douaniers. Son taux d’approbation est modéré (40–45 % selon Gallup), avec un glissement récent de l’opinion publique vers les démocrates. Le Congrès est divisé, avec des débats intenses sur le plafond de la dette et les coupes budgétaires.

Défis internes :

L’inflation et le coût de la vie sont les principales préoccupations (34 % des électeurs, selon Harvard CAPS/Harris), suivies par le déficit budgétaire (57 %), la pauvreté (53 %) et la polarisation politique. 53 % des Américains estiment que Trump aggrave le fonctionnement du gouvernement. Le changement climatique, la dette nationale (plus de 36 000 milliards de dollars) et la santé fiscale à long terme restent des enjeux majeurs.

Défis externes :

Les États-Unis affrontent une coalition d’adversaires : Chine, Russie, Corée du Nord et Iran. Les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient persistent. Les politiques tarifaires de Trump inquiètent quant à un ralentissement du commerce mondial. Les tensions avec le Brésil et les désignations de cartels latino-américains accentuent les frictions. 70 % des Américains prévoient une montée des conflits internationaux en 2025.


 

2. Mexique

 

Situation politique actuelle :

Claudia Sheinbaum est présidente depuis octobre 2024 après une victoire décisive de Morena. Son gouvernement poursuit les politiques sociales de la 4T, mais fait face à des tensions avec les États-Unis concernant des droits de douane de 30 % (suspendus temporairement). Depuis 2000, le Mexique est une démocratie électorale avec alternance au niveau fédéral et étatique. En juin 2025, une réforme permet désormais l’élection populaire des juges.

Défis internes :

La violence criminelle (CJNG), la corruption, la torture et les disparitions sont endémiques. Les réformes judiciaires visant à garantir les droits humains suscitent des débats. L’investissement privé et public est en baisse, entraînant un déficit croissant. La pauvreté, l’inégalité et la criminalité organisée perdurent, maintenant un faible indice de paix.

Défis externes :

Les droits de douane américains (jusqu’à 30 %) menacent 84 % du commerce mexicain avec les États-Unis sous l’ACEUM. La coopération antidrogue est tendue, avec un refus du Mexique face à une éventuelle intervention militaire américaine. Malgré une augmentation de l’investissement étranger direct, l’incertitude persiste en raison de la politique américaine et des réformes internes.


 

3. Canada

 

Situation politique actuelle :

Mark Carney est devenu Premier ministre après la crise politique de 2024–2025 et la démission de Justin Trudeau. Les élections fédérales d’avril 2025 ont permis aux libéraux de revenir au pouvoir. Le gouvernement de Carney met l’accent sur le commerce intérieur et la refonte des relations canado-américaines, notamment en matière de mobilité et d’accords de travail.

Défis internes :

L’inflation, la pénurie de main-d’œuvre dans la santé, les barrières commerciales internes (coûtant jusqu’à 200 milliards CAD) et la faible productivité sont les principaux défis. La récente crise a entraîné des démissions ministérielles et une polarisation croissante.

Défis externes :

Des droits de douane américains de 35 % pèsent sur les exportations canadiennes (75 % vont aux États-Unis). Les relations avec la Chine et la Russie sont tendues. Le risque de ralentissement du commerce mondial et les pressions migratoires constituent également des menaces à moyen terme.


 

Perspectives : Ce qui attend l’Amérique du Nord

 

En 2025, l’Amérique du Nord pourrait s’orienter vers une fragmentation accrue en raison des politiques de Trump, notamment les pressions tarifaires et migratoires. Une guerre commerciale pourrait éclater, fragilisant l’unité régionale. La croissance mondiale est attendue à 2,7 %, mais les risques de récession persistent. Le renouvellement de l’ACEUM prévu en 2026 pourrait échouer en l’absence de consensus. La dépendance économique du Mexique et du Canada vis-à-vis des États-Unis (80–85 % de leurs exportations) pourrait entraîner soit des concessions, soit une diversification vers l’Asie.


 

Avantages et inconvénients d’agir comme puissance géopolitique

 

Avantages :

  • Économiques :

    Réduction des coûts logistiques et des barrières tarifaires ; meilleure compétitivité mondiale. L’Amérique du Nord concentre 46 % de la richesse financière mondiale.

  • Géopolitiques :

    Sécurité collective face aux menaces (cartels, adversaires globaux). Plus d’influence dans les forums mondiaux (ONU, G20).

  • Innovation :

    Synergie entre la technologie américaine, l’IA canadienne et la production mexicaine. Potentiel en énergies renouvelables et relocalisation industrielle (nearshoring).

 

Inconvénients :

  • Domination des États-Unis :

    Les décisions unilatérales sapent la confiance. 70 % des Mexicains et 60 % des Canadiens considèrent les États-Unis comme une menace.

  • Divisions internes :

    La polarisation politique et les inégalités (notamment la violence au Mexique) entravent la cohésion régionale.

  • Vulnérabilités externes :

    La dépendance aux chaînes d’approvisionnement mondiales expose la région à des chocs (conflits en Asie/Moyen-Orient). L’intégration pourrait aussi affaiblir les souverainetés nationales.

 


 

En conclusion :

Une Amérique du Nord unie pourrait rivaliser avec les grandes puissances émergentes. Mais cela nécessitera de surmonter les asymétries et de privilégier la coopération à la confrontation.