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Compte à rebours pour la Coupe du Monde 2026 : Pourquoi l’Amérique du Nord deviendra la capitale du soccer mondial

Par : Équipe de rédaction | LYPmultimedios

Du 11 juin au 19 juillet 2026, tous les regards se tourneront vers l’Amérique du Nord alors que le Canada, le Mexique et les États-Unis accueilleront ensemble la Coupe du Monde de la FIFA, une première historique. Avec 48 équipes nationales, 104 matchs et 16 villes hôtes, le tournoi de 2026 sera le plus vaste jamais organisé, faisant de la région le centre névralgique du football planétaire.

1. Une coorganisation historique et un format élargi

C’est la première fois que la Coupe du Monde sera coorganisée par trois nations. Les États-Unis accueilleront la majorité des matchs, tandis que le Mexique et le Canada agiront comme partenaires clés. L’élargissement à 48 équipes introduit un nouveau format avec 12 groupes de quatre et un tour éliminatoire à 32 équipes, augmentant ainsi la portée globale du tournoi.

2. Infrastructures de classe mondiale

Les 16 villes hôtes (11 aux États-Unis, 3 au Mexique et 2 au Canada) disposent de stades ultramodernes. L’Estadio Azteca de Mexico accueillera le match d’ouverture, devenant le premier stade à héberger des matchs dans trois Coupes du Monde (1970, 1986, 2026). Aux États-Unis, des arènes comme le MetLife Stadium (finale), le SoFi Stadium (Los Angeles) et l’AT&T Stadium (Dallas) offrent des technologies de pointe. Le BMO Field de Toronto est en expansion pour atteindre les 40 000 places exigées par la FIFA, soulignant l’engagement canadien envers le développement du sport.

3. La montée en puissance du soccer

La popularité du soccer n’a cessé de croître en Amérique du Nord, surtout depuis la Coupe du Monde de 1994. La croissance de la MLS, la diffusion de la Premier League et l’engouement pour les équipes locales ont consolidé une base de partisans fidèles. Des villes comme Kansas City ou Philadelphie (qui accueillera six matchs) incarnent cette passion. La diversité culturelle et l’intérêt croissant pour le sport chez les jeunes renforcent cette dynamique.

4. Retombées économiques et culturelles

L’événement devrait générer des milliards en revenus pour les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et des affaires locales. Le Canada, en hébergeant pour la première fois une Coupe du Monde masculine, verra son profil sportif rehaussé. Le tournoi coïncidera également avec le 250e anniversaire des États-Unis, créant un contexte festif unique. Les cultures locales enrichiront l’expérience des supporters du monde entier.

5. Organisation stratégique et visibilité mondiale

Le tirage au sort des groupes se tiendra le 5 décembre 2025 au Kennedy Center à Washington, D.C., un événement prestigieux mettant en lumière la région. Un tournoi de qualification final en mars 2026 déterminera les deux dernières places. Les pays hôtes seront placés dans les groupes A (Mexique), B (Canada) et D (É.-U.), assurant une forte visibilité locale et internationale.

6. Défis et préoccupations

Des questions logistiques, comme les retards de visa ou les tensions politiques, soulèvent certaines inquiétudes. Toutefois, l’expérience régionale en matière d’événements majeurs, illustrée par le succès de la Coupe du Monde des Clubs 2025, rassure les observateurs. L’absence de capitales comme Washington ou Ottawa parmi les villes hôtes a également fait débat, mais la FIFA a misé sur des stades adaptés au soccer.

7. Équipes qualifiées et narrations émergentes

En date d’août 2025, 13 équipes sont qualifiées, dont de nouveaux venus comme la Jordanie et l’Ouzbékistan. Le format élargi garantit une représentation élargie de toutes les confédérations. Des vedettes comme Erling Haaland ou Lionel Messi (probablement pour sa dernière Coupe du Monde) attireront l’attention mondiale. L’équipe masculine américaine, attendue au tournant, devra briller sur son propre territoire.

Conclusion

La Coupe du Monde 2026 fera de l’Amérique du Nord le cœur battant du soccer mondial. Grâce à sa coorganisation unique, ses infrastructures modernes, sa culture sportive en expansion et son impact économique, la région est prête à offrir un tournoi inoubliable. Ce rendez-vous planétaire consacrera définitivement le continent comme pilier de l’avenir du football.

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Countdown to the World Cup: Why North America Will Be the Capital of Global Football in 2026

By: Editorial Team | LYPmultimedios

From June 11 to July 19, 2026, the eyes of the world will turn to North America, as Canada, Mexico, and the United States co-host the FIFA World Cup for the first time in history. With 48 national teams, 104 matches, and 16 host cities, the 2026 tournament is set to be the largest and most ambitious World Cup to date—transforming the region into the epicenter of global football.

1. A Historic Co-Hosting Format

 

This will be the first World Cup jointly hosted by three nations, with the U.S. hosting the majority of matches and Mexico and Canada serving as vital partners. Expanding from 32 to 48 teams, the tournament introduces a new format with 12 groups of four and an expanded knockout round of 32. This structure not only increases global participation but also enhances the tournament’s global reach and visibility.

2. World-Class Infrastructure and Stadiums

 

North America’s selection as host region is rooted in its unmatched infrastructure. The 16 host cities—11 in the U.S., 3 in Mexico, and 2 in Canada—boast cutting-edge stadiums and advanced transport networks. Mexico City’s Estadio Azteca will host the opening match, becoming the first stadium to host games in three World Cups (1970, 1986, 2026). In the U.S., venues like MetLife Stadium (final match), SoFi Stadium in Los Angeles, and AT&T Stadium in Dallas feature state-of-the-art amenities including retractable roofs and 360° video displays. Toronto’s BMO Field is expanding to meet FIFA’s 40,000-seat minimum, reflecting Canada’s commitment to global football standards. Grouped host cities such as Seattle-Vancouver or Dallas-Houston will ease travel for teams and fans alike.

3. The Rise of Football in North America

 

Soccer’s popularity in North America has surged over the past decades. In the U.S., the 1994 World Cup set attendance records, and 2026 is poised to surpass them. The growth of Major League Soccer (MLS) and increased viewership of international leagues have cultivated a strong fanbase. Cities like Kansas City, self-proclaimed “Soccer Capital of America,” and Philadelphia, which will host six matches including one on July 4th—the U.S.’s 250th anniversary—showcase this enthusiasm. Canada and Mexico also exhibit growing football cultures, buoyed by tradition, youth engagement, and multicultural communities.

4. Economic and Cultural Impact

 

The 2026 World Cup is expected to deliver major economic benefits. Host cities anticipate surges in tourism, hospitality, and international exposure. Mexico’s Estadio Azteca reaffirms the country’s football legacy, while Canada’s debut as a World Cup host will raise its global football profile. Cultural milestones, like the U.S. semiquincentennial, add symbolic depth to the event. North America’s cultural diversity will provide a vibrant backdrop for fans worldwide, blending local flavor with global passion—from Philadelphia’s cheesesteaks to Mexico City’s historical landmarks.

5. Strategic Organization and Global Spotlight

 

The group stage draw will take place on December 5, 2025, at the Kennedy Center in Washington, D.C., with high-profile figures such as FIFA President Gianni Infantino and U.S. President Donald Trump in attendance. The draw and a final qualifying playoff tournament in March 2026—both held in North America—will maintain global attention on the region. Host nations have been strategically placed in Groups A (Mexico), B (Canada), and D (USA), ensuring high-profile opening matches that captivate local and global audiences.

6. Challenges and Considerations

 

Despite excitement, challenges remain. Concerns about U.S. visa delays and political tensions under the Trump administration have been raised, but the region’s track record of hosting major events offers reassurance. The successful 2025 FIFA Club World Cup in the U.S. served as a full-scale rehearsal, showcasing North America’s readiness. Debates around the exclusion of capital cities like Washington, D.C., and Ottawa have emerged, but FIFA’s focus on football-centric venues ensures optimal fan experience and operational efficiency.

7. Qualified Teams and Emerging Stories

 

As of August 2025, 13 teams have qualified, including newcomers Jordan and Uzbekistan, alongside giants like Brazil, Argentina, and Japan. The expanded format offers broader representation across federations: CONCACAF (6 spots), CAF (9), AFC (8), CONMEBOL (6), OFC (1), and UEFA (16). Stars like Erling Haaland could lead Norway to its first World Cup since 1998, while Lionel Messi might make his final appearance. The U.S. Men’s National Team faces pressure to perform on home soil after a mixed run in recent competitions.

Conclusion

 

North America’s role as the heart of the 2026 World Cup stems from its unprecedented co-hosting collaboration, modern infrastructure, growing football culture, and capacity to stage a mega-event of global scale. Despite challenges, the region is well-positioned to deliver a historic tournament. More than a celebration of sport, the 2026 World Cup will showcase North America’s place in the future of global football—vibrant, diverse, and ready.

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L’économie des animaux de compagnie en Amérique du Nord : un marché de plusieurs milliards au Mexique, aux États-Unis et au Canada

Par : Rédaction | LYPmultimedios

En Amérique du Nord – qui englobe le Mexique, les États-Unis et le Canada – les animaux de compagnie ne sont plus de simples compagnons, mais des membres de la famille à part entière, moteurs d’une industrie florissante. En 2024, les dépenses en soins pour animaux ont atteint 159,5 milliards $ US, dominées par les États-Unis (152 G$), suivis du Canada (4,9 G$) et du Mexique (2,6 G$). En 2025, ce marché devrait atteindre 165,6 milliards $, propulsé par l’humanisation des animaux, une adoption croissante et la demande de produits et services haut de gamme.

Un marché en croissance

 

Aux États-Unis, les dépenses se répartissent comme suit : 66,9 G$ pour la nourriture et les gâteries, 39,1 G$ pour les soins vétérinaires, 32 G$ pour les fournitures et médicaments en vente libre, et 12,6 G$ pour d’autres services comme le toilettage ou la pension. Environ 70 % des ménages américains possèdent au moins un animal.

Au Canada, l’accent est mis sur les aliments premium et les soins vétérinaires, avec 3,89 G$ dépensés en nourriture pour animaux en 2024. Environ 38 % des foyers ont un chien et 37 % un chat.

Au Mexique, le marché de la nourriture pour animaux représente 85 % du total. La croissance annuelle y est estimée à 9,1 % jusqu’en 2028, en particulier chez les jeunes urbains. Plus de 54 % des foyers possèdent un chien.

Les moteurs de cette industrie

 

Des animaux perçus comme des enfants

Aux États-Unis, 97 % des propriétaires considèrent leurs animaux comme des membres de la famille. Cette tendance est encore plus forte au Canada (98 %), et elle progresse rapidement au Mexique, où la demande d’aliments spécialisés et d’assurances pour animaux est en hausse.

Résilience économique

Malgré l’inflation, les dépenses restent solides : 77 % des Américains ne changent pas leurs habitudes d’achat pour animaux. Au Canada, les dépenses continuent d’augmenter malgré la hausse des prix. Au Mexique, si 63 % recherchent des options économiques, le segment haut de gamme connaît une croissance à deux chiffres.

Les jeunes générations en tête

Les milléniaux et la génération Z sont les plus gros consommateurs. Aux États-Unis, la Gen Z représente 20 % des ménages avec animaux en 2024 (hausse de 43,5 %). Au Canada, les milléniaux représentent un tiers des propriétaires. Au Mexique, l’urbanisation et la hausse des revenus favorisent l’adoption chez les jeunes adultes. Ces générations privilégient les produits premium et technologiques (alimentation naturelle, gadgets, suivi connecté).

Tendances régionales

 

Les préférences varient : New York, Seattle et Toronto dominent en services spécialisés. Au Mexique, Monterrey et Mexico mènent la croissance. Les produits biologiques et durables attirent de plus en plus les consommateurs des trois pays.

Impact économique

 

Le secteur génère un impact économique majeur :

  • États-Unis : 303 G$ en 2023 et 2,78 millions d’emplois.

  • Canada : exportations de nourriture vers les États-Unis de 1,2 G$.

  • Mexique : marché du toilettage en route vers 620 M$ d’ici 2033.

 

Défis et perspectives

 

L’inflation reste un défi : le prix unitaire des aliments aux États-Unis passera de 2,85 $ à 2,93 $ en 2025. Toutefois, l’adoption du commerce électronique (CAGR de 6,58 % aux États-Unis jusqu’en 2030) et l’intérêt croissant pour des alternatives comme les protéines d’insectes ou les wearables révolutionnent le marché.

Conclusion

 

L’économie des animaux de compagnie en Amérique du Nord reflète un lien émotionnel profond. Avec une dépense estimée à 165,6 milliards $ US en 2025, elle ne cesse de croître. Des croquettes haut de gamme aux solutions connectées, les propriétaires investissent dans le bien-être de leurs compagnons, faisant de cette industrie un pilier économique et culturel dans la région.

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The Pet Economy in North America: A Multi-Billion Dollar Industry Across Mexico, the U.S., and Canada

By Editorial Staff | LYPmultimedios

In North America —spanning Mexico, the United States, and Canada— pets are no longer just companions. They’re beloved family members and the driving force behind a booming industry. In 2024, total spending on pet care reached an estimated $159.5 billion USD, led by the U.S. with $152 billion, followed by Canada with $4.9 billion and Mexico with $2.6 billion. By 2025, the market is expected to grow to $165.6 billion, fueled by pet humanization, rising ownership rates, and the demand for premium goods and services.

Country-by-Country Breakdown

 

The U.S. dominates the sector, spending $66.9 billion on food and treats, $39.1 billion on veterinary care, and over $32 billion on supplies and OTC medications. Roughly 94 million American households (70%) own at least one pet.

Canada focuses on premium food and veterinary services, with $3.89 billion spent on pet nutrition alone in 2024. Roughly 38% of households own dogs and 37% own cats.

Mexico is emerging fast, with pet food making up 85% of its market. Annual growth is projected at 9.1%, with the majority of spending going to dogs, which are present in over 54% of Mexican households.

What’s Driving the Boom?

 

Pets as Family:

In the U.S., 97% of owners consider their pets part of the family. In Canada, this sentiment reaches 98%. In Mexico, this growing affection is evident in the rising demand for high-quality food and specialized services.

Economic Resilience:

Despite inflation, spending remains strong. In the U.S., 77% of pet owners say their expenses remain unchanged. In Canada, food spending has continued to rise. While 63% of Mexican consumers seek budget options, the premium market segment is expanding rapidly.

Younger Generations Lead:

Millennials and Gen Z are major players. In the U.S., Gen Z accounts for 20% of pet-owning households—a 43.5% increase from 2023. In Canada, Millennials make up a third of owners. In Mexico, urbanization and rising incomes among young people are boosting ownership. These demographics favor tech-based and premium pet products, including natural food and smart gadgets.

Regional Differences and Trends

 

Trends vary by region. Cities like New York, Seattle, and Toronto lead in specialized services and luxury pet products. In Mexico, Mexico City and Monterrey show the highest growth. Demand for eco-friendly and organic products is rising across all three countries, as is interest in innovative solutions such as insect-based proteins and wearables.

Economic Impact

 

The pet industry is a major economic driver. In the U.S., it generated $303 billion in 2023, supporting 2.78 million jobs. Canada’s pet food exports to the U.S. reached $1.2 billion. In Mexico, the grooming segment alone is expected to reach $620 million by 2033.

What Lies Ahead?

 

While inflation remains a concern, innovation, digital adoption, and growing awareness of animal welfare are keeping the market healthy. Pet insurance now covers over 6 million animals in North America, and e-commerce is booming, with online sales in the U.S. surpassing $28.5 billion in 2024.

Conclusion

 

North America’s pet economy is more than just numbers—it’s a reflection of the deep emotional bond between people and their animals. With projected spending of $165.6 billion by 2025, the industry continues to grow stronger, driven by love, loyalty, and the pursuit of a better life for our furry companions. From premium kibble to telemedicine, the market isn’t just thriving—it’s evolving into one of the most meaningful sectors of the modern economy.

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L’Amérique du Nord sous tension : Alliance stratégique ou fragmentation géopolitique ?

L’Amérique du Nord, composée du Mexique, des États-Unis et du Canada, représente une région économique et géopolitique étroitement interconnectée, avec un PIB combiné de plus de 30 000 milliards de dollars et un accord commercial clé : l’ACEUM (USMCA/T-MEC). En août 2025, la région fait face à des tensions croissantes, provoquées par les politiques protectionnistes des États-Unis sous la présidence retrouvée de Donald Trump, revenu au pouvoir en janvier 2025 après sa victoire aux élections de 2024. Ces tensions se traduisent notamment par l’imposition de droits de douane au Mexique et au Canada, aggravant des problèmes internes tels que l’inflation, la migration et l’insécurité.


 

1. États-Unis

 

Situation politique actuelle :

Donald Trump est le 47ᵉ président (deuxième mandat non consécutif), avec JD Vance comme vice-président. Son administration applique des politiques de type « America First » par le biais de décrets sur l’immigration, la santé mondiale et les tarifs douaniers. Son taux d’approbation est modéré (40–45 % selon Gallup), avec un glissement récent de l’opinion publique vers les démocrates. Le Congrès est divisé, avec des débats intenses sur le plafond de la dette et les coupes budgétaires.

Défis internes :

L’inflation et le coût de la vie sont les principales préoccupations (34 % des électeurs, selon Harvard CAPS/Harris), suivies par le déficit budgétaire (57 %), la pauvreté (53 %) et la polarisation politique. 53 % des Américains estiment que Trump aggrave le fonctionnement du gouvernement. Le changement climatique, la dette nationale (plus de 36 000 milliards de dollars) et la santé fiscale à long terme restent des enjeux majeurs.

Défis externes :

Les États-Unis affrontent une coalition d’adversaires : Chine, Russie, Corée du Nord et Iran. Les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient persistent. Les politiques tarifaires de Trump inquiètent quant à un ralentissement du commerce mondial. Les tensions avec le Brésil et les désignations de cartels latino-américains accentuent les frictions. 70 % des Américains prévoient une montée des conflits internationaux en 2025.


 

2. Mexique

 

Situation politique actuelle :

Claudia Sheinbaum est présidente depuis octobre 2024 après une victoire décisive de Morena. Son gouvernement poursuit les politiques sociales de la 4T, mais fait face à des tensions avec les États-Unis concernant des droits de douane de 30 % (suspendus temporairement). Depuis 2000, le Mexique est une démocratie électorale avec alternance au niveau fédéral et étatique. En juin 2025, une réforme permet désormais l’élection populaire des juges.

Défis internes :

La violence criminelle (CJNG), la corruption, la torture et les disparitions sont endémiques. Les réformes judiciaires visant à garantir les droits humains suscitent des débats. L’investissement privé et public est en baisse, entraînant un déficit croissant. La pauvreté, l’inégalité et la criminalité organisée perdurent, maintenant un faible indice de paix.

Défis externes :

Les droits de douane américains (jusqu’à 30 %) menacent 84 % du commerce mexicain avec les États-Unis sous l’ACEUM. La coopération antidrogue est tendue, avec un refus du Mexique face à une éventuelle intervention militaire américaine. Malgré une augmentation de l’investissement étranger direct, l’incertitude persiste en raison de la politique américaine et des réformes internes.


 

3. Canada

 

Situation politique actuelle :

Mark Carney est devenu Premier ministre après la crise politique de 2024–2025 et la démission de Justin Trudeau. Les élections fédérales d’avril 2025 ont permis aux libéraux de revenir au pouvoir. Le gouvernement de Carney met l’accent sur le commerce intérieur et la refonte des relations canado-américaines, notamment en matière de mobilité et d’accords de travail.

Défis internes :

L’inflation, la pénurie de main-d’œuvre dans la santé, les barrières commerciales internes (coûtant jusqu’à 200 milliards CAD) et la faible productivité sont les principaux défis. La récente crise a entraîné des démissions ministérielles et une polarisation croissante.

Défis externes :

Des droits de douane américains de 35 % pèsent sur les exportations canadiennes (75 % vont aux États-Unis). Les relations avec la Chine et la Russie sont tendues. Le risque de ralentissement du commerce mondial et les pressions migratoires constituent également des menaces à moyen terme.


 

Perspectives : Ce qui attend l’Amérique du Nord

 

En 2025, l’Amérique du Nord pourrait s’orienter vers une fragmentation accrue en raison des politiques de Trump, notamment les pressions tarifaires et migratoires. Une guerre commerciale pourrait éclater, fragilisant l’unité régionale. La croissance mondiale est attendue à 2,7 %, mais les risques de récession persistent. Le renouvellement de l’ACEUM prévu en 2026 pourrait échouer en l’absence de consensus. La dépendance économique du Mexique et du Canada vis-à-vis des États-Unis (80–85 % de leurs exportations) pourrait entraîner soit des concessions, soit une diversification vers l’Asie.


 

Avantages et inconvénients d’agir comme puissance géopolitique

 

Avantages :

  • Économiques :

    Réduction des coûts logistiques et des barrières tarifaires ; meilleure compétitivité mondiale. L’Amérique du Nord concentre 46 % de la richesse financière mondiale.

  • Géopolitiques :

    Sécurité collective face aux menaces (cartels, adversaires globaux). Plus d’influence dans les forums mondiaux (ONU, G20).

  • Innovation :

    Synergie entre la technologie américaine, l’IA canadienne et la production mexicaine. Potentiel en énergies renouvelables et relocalisation industrielle (nearshoring).

 

Inconvénients :

  • Domination des États-Unis :

    Les décisions unilatérales sapent la confiance. 70 % des Mexicains et 60 % des Canadiens considèrent les États-Unis comme une menace.

  • Divisions internes :

    La polarisation politique et les inégalités (notamment la violence au Mexique) entravent la cohésion régionale.

  • Vulnérabilités externes :

    La dépendance aux chaînes d’approvisionnement mondiales expose la région à des chocs (conflits en Asie/Moyen-Orient). L’intégration pourrait aussi affaiblir les souverainetés nationales.

 


 

En conclusion :

Une Amérique du Nord unie pourrait rivaliser avec les grandes puissances émergentes. Mais cela nécessitera de surmonter les asymétries et de privilégier la coopération à la confrontation.

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North America in Tension: Strategic Alliance or Geopolitical Fragmentation?

 

North America, composed of Mexico, the United States, and Canada, represents an interconnected economic and geopolitical region, with a combined GDP exceeding $30 trillion and a key trade agreement in place: the USMCA (T-MEC). As of August 2025, the region faces mounting tensions triggered by the protectionist policies of the United States under the renewed leadership of President Donald Trump, who returned to office in January 2025 after winning the 2024 elections. These tensions have manifested in the form of tariffs against Mexico and Canada, amplifying internal challenges such as inflation, migration, and security.


 

1. United States

 

Current Political Situation:

Donald Trump serves as the 47th president (second non-consecutive term), with JD Vance as vice president. His administration emphasizes “America First” policies through executive orders on immigration, global health, and trade tariffs. Trump’s approval rating is moderate (around 40–45%, according to Gallup), and recent polls show a shift toward Democratic identification in the second quarter of 2025. Congress remains divided, with ongoing debates about the debt ceiling and budget cuts.

Internal Challenges:

Key domestic issues include inflation and affordability (34% of voters’ top concern, according to Harvard CAPS/Harris Poll), followed by the budget deficit (57%), poverty (53%), and political polarization. Over 53% of Americans believe Trump is worsening government functionality. Other critical issues include climate change, the national debt (now over $36 trillion), and long-term fiscal health. Forecasts point to a year of political conflict and economic instability.

External Challenges:

The U.S. faces increasing friction with a coalition of adversaries: China, Russia, North Korea, and Iran. Ongoing conflicts in Ukraine and the Middle East add pressure, and fears rise over global tariffs reducing trade volume. Trump’s foreign policy includes cartel designations for Latin American organizations and growing tensions with Brazil. Over 70% of Americans expect rising international discord in 2025.


 

2. Mexico

 

Current Political Situation:

Claudia Sheinbaum assumed office in October 2024 after a decisive electoral victory for the Morena party. Her government emphasizes continuity of social programs but faces tension with the U.S. over 30% tariffs (temporarily suspended). Mexico has been a functioning electoral democracy since 2000, with alternating party control at federal and state levels. Recent reforms include the popular election of judges as of June 2025.

Internal Challenges:

Criminal violence from cartels such as the CJNG, along with corruption, torture, and disappearances, remain widespread. Judicial reforms aim to abolish guardianship systems and guarantee civil rights but spark controversy. Economically, both private and public investment are slowing, contributing to a growing fiscal deficit. Poverty, inequality, and organized crime remain persistent, keeping Mexico’s peace index low.

External Challenges:

U.S. tariffs (up to 30%) threaten the 84% of Mexican exports that currently enjoy tariff-free access under the USMCA. Cooperation on drug trafficking is strained, with Mexico opposing U.S. military interventions targeting cartels. While foreign direct investment is rising, uncertainty around U.S. politics and domestic reforms continues to cloud bilateral relations.


 

3. Canada

 

Current Political Situation:

Mark Carney became prime minister after the 2024–2025 political crisis, which led to Justin Trudeau’s resignation. Federal elections in April 2025 brought the Liberal Party back to power under Carney’s leadership. His administration is focused on internal trade and recalibrating U.S.-Canada relations, including labor and mobility agreements.

Internal Challenges:

Key issues include inflation, labor shortages in healthcare, internal trade barriers (costing up to CAD 200 billion), and weak productivity. The recent political crisis involved multiple ministerial resignations and growing national polarization.

External Challenges:

The U.S. has imposed 35% tariffs on Canadian exports, which account for 75% of Canada’s total exports. Canada also faces strained relations with China and Russia. Global tariff trends threaten growth, while immigration and poverty add further risks to Canada’s two-year outlook.


 

Outlook: What’s Coming for North America?

 

In 2025, North America faces a heightened risk of fragmentation driven by Trump’s policies, including tariffs and pressure over migration. This could escalate into a trade war, undermining regional cohesion. Global growth is expected to be modest (2.7%), with the U.S. outperforming Europe and China, yet recession risks loom due to protectionist measures. Ongoing conflicts in Ukraine and the Middle East may further increase instability. The USMCA is up for review in 2026, and unresolved disputes could cause its collapse. For both Mexico and Canada, their heavy export reliance on the U.S. (80–85%) might force strategic concessions but could also trigger diversification toward Asia. Regional prosperity has declined over the past decade, and further instability is likely without deeper integration.


 

The Pros and Cons of Acting as a Geopolitical Power

 

North America possesses unique strengths: vast natural resources, economic integration via the USMCA, and cultural diversity. These assets could position it as a counterbalance to China and Russia.

Advantages:

  • Economic:

    Reduced logistics costs and internal tariffs; enhanced global competitiveness. North America holds 46% of the world’s financial wealth and could achieve 3–4% growth annually with stronger integration.

  • Geopolitical:

    Collective security against threats such as transnational crime and global adversaries. Increased influence in forums like the UN and G20.

  • Innovation:

    A dynamic mix of U.S. tech leadership, Canadian AI expertise, and Mexican manufacturing could drive advances in renewables and nearshoring.

 

Disadvantages:

  • U.S. Dominance:

    Unilateral policies like tariffs erode trust. Both Mexico and Canada view the U.S. as a major threat (70% and 60% of citizens, respectively).

  • Internal Divides:

    Political polarization and inequality—especially violence in Mexico—undermine unity. Protectionist trends risk further fragmentation.

  • External Vulnerabilities:

    Reliance on global supply chains leaves the region exposed to shocks like conflict in Asia or the Middle East. Greater integration could also compromise national sovereignty.